|
|
La Jetée Thiers, hier et aujourd'hui (2)
|
|
|
Jetée d'ici et d'ailleurs
La Jetée Thiers et la seconde guerre mondiale
|
L'armée d'occupation et ses trois unités militaires (Wehrmacht, Lutwaffe, Kriegsmarin) investissent la ville le 27 juin 1940.
Les Arcachonnais ne tardent pas de connaître alors la vie sous l'occupation.
|
|
Pour des raisons stratégiques fort compréhensibles, la jetée Thiers devient une zone sous haute surveillance, à accès limité.
Les allemands y amarrent leurs bateaux de guerre.
En 1942, pour des raisons pratiques, ils construisent dans le prolongement de la jetée, une estacade (jetée, digue) en bois, détruite peu de temps après, par une terrible tempête.
Une nouvelle estacade en béton, dotée d'une plateforme, remplace la précédente en 1943.
Peu avant la Libération, la jetée Thiers est détruite partiellement par les occupants le 22 août 1944.
La ville procède à sa réfection en 1946.
|
|
|
Les bateliers et la jetée
|
|
|
C'est à partir de 1964 que les liaisons maritimes régulières s'effectuent entre Arcachon et le Cap-Ferret. Elles sont tout d'abord assurées par le « Bordelais » puis par l'incontournable « Courrier du Cap ».
La célèbre sirène du « Courrier du Cap » avertissait d'un signal convenu, les contrebandiers de la présence des forces publiques et les instituteurs, de la visite inopinée d'un inspecteur d'académie.
Ce bateau à vapeur, en plus de véhiculer 150 passagers, faisait office de transporteur de sacs postaux, de marchandises ou encore de ramassage scolaire.
|
|
Le développement de l'activité batelière prend un essor considérable et la jetée d'Eyrac se retrouve rapidement engorgée.
La construction de la nouvelle jetée est alors une aubaine.
Les départs pour les promenades sur le Bassin d'Arcachon s'effectueront depuis la jetée Thiers
Aujourd'hui, une flottille composée d'une cinquantaine de bateaux propose, toute l'année, des promenades à tous les amoureux du Bassin mais aussi, une traversée pour rejoindre le Cap-Ferret en un temps record.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|