Sport Athlétique Arcachonnais - Les Archives

S.A. ARCACHON		PARENTIS S.R.
33		3

Le massif et superbe bouclier ambré a glissé de mains en mains dans une folle farandole.
Alignés sur le devant de la tribune présidentielle du coquet complexe sportif de Biscarrosse, les joueurs arcachonnais ont pris le temps de présenter leur beau trophée au public de Jean Ducom.
Logique, l'issue de la bataille, tant Arcachon a dominé les débats.

Le collectif du Bassin regorge d'individualités capable à tout moment de faire basculer ble cours d'un match décisif.
Le coup d'envoi donné par Sophie Macé, héroïne en solitaire de la traversée de l'Atlantique à la rame, et un spectaciulaire lâcher de parachutistes au dessus de l'immense billard biscarrossais s'annonçait des plus colorés.
Un boulevard s'offrait d'entrée à l'appetit des mareyeurs lors d'une magistrale avancée de leur ligne des trois-quarts où le ballon, propulsé par Ducout, revenu à l'intérieur, voleta entre les mains de Hemon, Ibarola, Pelletan pour finir dans les bras de Subreville qui, dans l'en but, goûta au plaisir d'un plongeon dans le jardin landais (7-0, 5ème).
Parentis venait d'apprécier la « spéciale » d'Arcachon.
D'évidence, les Parentissois, au demeurant très fragilisés par l'absence de quelques quatre blessés, avaient mal révisés leur petit manuel arcachonnais.

En effet, il a fallu attendre la 20ème minute pour assister à la toute première incursion des landais dans les éé mètres adverses.
Cela signifiait aussi qu'il y avait au plus profond des veines des « pétroliers » de beaux courants souterrains, les mêmes qui poussent le flos solitaire d'une équipe qui refuse de sombrer sans combattre (10-3, 35ème).
Mais le réalisme, la solidité et l'esprit d'initiative des Arcachonnais rappelaient vite que Parentis était dans le dur, rapidement réduit à un espace de demi-terrain qu'ils naffectionnait guère (13-3, 35ème).
Alors que la partie menaçait de sombrer dans la monotonie, une énième relance de Ducout, au ras, pour Barillon, puis Couloudou, trouvait à l'aîle la pointe de vitesse d'Abadie qui n'avait plus qu'à passer en revue une défense landaise passive (20-3, 40ème).

Arcachon, après les citrons, continue à presser haut, fragilisant un axe Lecoz, Campistron, Darribey, Oronoz, Chartrusse dont les entreprises, plus tortueuses qu'un raisonnement de jésuites, s'avéraient voués à l'echec.
En fait, il n'y aura en cette seconde période, que la cristallisation de l'irrévicable mainmise totale des Arcachonnais sur le sort de la rencontre.
Pour preuve, Almeida et briones, après les travaux préparatoires d'une ligne d'avants conquérante et incisive, ficelaient à l'aide d'un ruban jaune et noi l'emballage de cette finale.


Les propos de Laurent Subreville, 2ème ligne d'Arcachon, à l'issue de cette rencontre :

« Nous avons travaillé dur physiquement et techniquement pour trouver la bonne formule.
C'est vrai que le groupe a immédiatement et totalement adhéré car tous avaient envie, soit de se recadrer, soit de progresser.
Cela a payé, car on a su respecter certaines valeurs, notamment l'humilité devant nos adversaires.


Les propos de Eric Genibrel, entraîneur d'Arcachon, à l'issue de cette rencontre :

« Nous avons eu pendant toute la saison régulière cinq ou six moments d'une très grande importance pour pouvoir nous situer.
A chaque fois, le groupe a su admirablement répondre aux attentes.
Ceci a eu le don de nous conforter dans nos schémas de jeu.
Le titre, c'est magique et magnifique et il lui va si bien aujourd'hui ».

Eric De Sousa
Sud Ouest - Edition du Bassin d'Arcachon
Lundi 30 Avril 2007